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Textes personnels, certes pessimistes mais tellement puissants et mélodies accrocheuses à mort, ahhh comme ça fait plaisir de retrouver Hateful Monday, au sommet de son art qui plus est! Il me semble qu’avec cet album, les fers de lance de la scène punk rock genevoise se sont enfin véritablement trouvé, musicalement parlant évidemment. Quand on assiste à un de leur concert, on ne peut louper leur bannière brandissant le slogan: « Keeping the Punk Spirit Alive Since 1998 » et c’est en écoutant cet album que je m’aperçois que cette phrase prend tout son sens!

Je vais m’attarder quelque peu sur les lyrics à Séb, d’une part parce qu’ils en valent vraiment la peine selon moi et en plus c’est également grâce à ces dernières que je vais pouvoir démontrer mon point sur l’esprit contestataire de la formation. Que ce soit dans la chanson « De Facto Independent » où l’on peut retrouver une réflexion sur une société ou Etat-nation fonctionnant avec des logiques contraires aux nôtres, prônant l’autarcie à la place de la dépendance des « uns » sur les « autres », ou alors dans « These Clamors » où l’on peut ressentir toute la frustration d’un individu dépassé par la tournure que prend le monde d’aujourd’hui, Hateful Monday nous pousse à repenser la société actuelle. Des textes engagés, que je souhaite soulever ici, autant pour leur contenu que pour le style. Notre « Révérend » gardera toujours son accent « so frenchy » (d’ailleurs si tu lis ça, il faudra que t’apprennes à dire « Unbearable » une fois pour toute haha) qu’on aime tant mais c’est les textes qui évoluent et qui commencent à vraiment prendre du poil de la bête, permettait moi l’expression.

Côté musique maintenant, c’est très fort aussi! Je parlais de la maturité de l’écriture et bien on la retrouve aussi dans les compos et le son de l’album en général. Les mélodies de guitares se font plus fréquentes qu’auparavant et la batterie de Mr. Igor va toujours aussi vite. Les choeurs sur « De Facto Independent » ou sur « Goodbye Song », par exemple, sont d’une puissance digne de leurs grands frères californiens. Je parlais de vitesse avant mais attention, il faut relever les alternances maîtrisées entre les moments rapides et ceux plus calmes qui donne un aspect plus travaillé à l’album.

Seul point négatif selon moi, la durée de l’album: 28min. On reste vraiment sur notre fin surtout qu’une des chansons est une reprise de la fameuse chanson « Maniac », écrit par un certain Micheal Sembello que personne ne semble connaître! Enfin bref, je finirais par dire qu’il faut absolument se procurer cette merveille non pas uniquement dans l’optique de soutenir la scène locale mais surtout pour la qualité du disque!

www.myspace.com/hatefulmonday
www.hatefulmonday.com


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