Interview par e-mail de Promethee, Death-Metalcore de Genève
Ce jeune groupe de Metalcore genevois commence sérieusement à faire parler de lui. Il est temps de lui donner la parole et voici ce qu’il nous raconte:
Pouvez-vous nous présenter votre groupe ainsi que la musique que vous faites en quelques mots?
Promethee existe dans sa forme finale depuis début 2008. Avant ça, Ludo, Nils et Elric avaient déjà composé pas mal de chansons et cherchaient à compléter le groupe. Après un premier concert en mai 2008, on a tout fait pour jouer partout ou on pouvait. Et c’est d’ailleurs toujours le mot d’ordre !
La musique qu’on fait est un mélange entre plein de choses qu’on aime, du metalcore, du hardcore, du death metal, du progressif, à vous de trouver ce qui est le plus juste.
D’où provient le nom de votre groupe?
A la base, de feuilles de cours de philosophie. Le nom a été trouvé avant la formation définitive, quand Nico de Requiem for Sirens faisait la voix dans le groupe. On a gardé l’idée parce qu’on a trouvé que ça représentait un belle cause. Pour la petite histoire, Prométhée, dans la mythologie grecque, est un titan qui a volé le feu (symbole de la connaissance) aux dieux pour le donner aux humains. Quand Zeus s’en est rendu compte, il l’a enchainé au mont Olympe ou chaque jour jusqu’à la fin des temps un aigle vient lui manger le foie. C’est pour nous un message de liberté, de révolte, se dresser contre le pouvoir manipulateur et de montrer la vérité à tous. C’est pour ça qu’on l’a gardé.
De quoi parlent vos chansons?
Les chansons sur l’EP sont maintenant devenues presque des anciennes chansons au niveau des paroles. Josh faisait ses premiers pas dans l’écriture quand il les avait écrites. Les nouvelles chansons contiennent des paroles qui sont plus personnelles et qui ont plus un message concret, même si Promethee n’est pas un groupe politisé et qu’on ne prône pas un message particulier. Quoi qu’il en soit, les paroles touchent plutôt des sujets philosophiques au niveau de notre condition et de notre existence humaine au sein de la société.
Quelles sont les plus grandes influences musicales du groupe?
Born of Osiris, August Burns Red, Architects, Veil of Maya, After the Burial, pour ne citer qu’eux.
Votre premier EP est sorti il y a quelques semaines, comment s’est passé l’enregistrement?
L’enregistrement s’est déroulé durant l’automne 2009 chez Conatus Studio à Montreux avec Vladimir Cochet. On a en fait enregistré sur plusieurs week-ends, quand les disponibilités de chacun le permettaient. Du coup on a fait pas mal de déplacements mais ça a vraiment été une super expérience. On s’est tout de suite très bien entendu avec Vlad qui a fait un super boulot et a vraiment apporté quelque chose à la musique. On a ensuite reçu le son final en toute fin d’année et après ça a été les démarches pour matérialiser le tout.
Comment êtes-vous rentrés en contact avec votre label?
C’est grâce à Nils qui connaît personnellement les gars de Bad Mood Records depuis un bon moment et dont le deuxième groupe, Falling Down, est aussi sur ce label qu’on a pu rentrer en contact. Leur aide nous a vraiment été très précieuse ils ont fait et font toujours beaucoup pour nous.
Pensez-vous que cet EP va pouvoir vous ouvrir des portes ? Notamment pour des concerts et festivals ?
C’est sur ! Le fait d’avoir un CD donne plus de sérieux à un groupe, ça montre qu’on s’investit. Et il y a aussi tous les effets parallèles au disque en lui-même : ça a fait parler de nous, les gens viennent voir notre Myspace, parlent de nous sur Facebook, et c’est aussi ce genre de choses que regardent les organisateurs de concerts / festivals.
En parlant de myspace, trouvez-vous que ces sites communautaire (myspace, facebook, twitter, …) sont une véritable aide pour les jeunes groupes?
Oui absolument. Myspace est vraiment la plate-forme pour tout ce qui est musique. Une bonne partie de groupe n’utilisent d’ailleurs que ça comme page internet (essayez de tapper www.augustburnsred.com ou www.aftertheburial.com, vous serez redirigés vers leurs Myspace). Quand aux autres Facebook et Twitter, comme on disait avant, c’est très important aussi, mais différemment. Les gens y parlent, s’échangent le nom de groupes et c’est dans ce sens que c’est une grande aide pour nous et n’importe quel autre jeune groupe.
Sur votre page myspace, l’on peut voir que vous avez beaucoup de dates prévue en Suisse. Pensez-vous partir en dehors de nos frontières ?
On aimerait beaucoup. La on a surtout visé à promouvoir l’EP en suisse, de se faire un petit nom ici, mais on a déjà plein d’idées en tête pour aller en France, en Italie, en Allemagne, en Belgique, Autriche, république Tchèque, Angleterre, on a même des plans pour le Canada !
Que pensez-vous de la scène actuelle régionale ou internationale ?
Dans l’ensemble, la scène internationale est assez riche. On peur voir qu’aux states, au Canada ou même en Angleterre par exemple les style Hardcore, Metalcore, Deathcore ou même le progressif prennent de plus en plus d’ampleur. D’énormes tournées sont en route et tout le monde a sa chance de voir ses groupes favoris en concert. Pour les groupes aussi c’est vraiment bien, car ils ont tous la chance de pouvoir se produire face à un public ultra réceptif, ces style étant presque « à la mode ». Au niveau régional, c’est quand même un peu différent. Le milieu est beaucoup moins étendu et riche et les grosses affiches restent assez rares. Cependant, le fait que l’on y trouve moins de monde permet de créer de vrais liens avec les personnes qui partagent cette passion. Pour notre part, on a fait des rencontre incroyables et beaucoup sont devenu des amis pour nous. Mais il faut reconnaître que la scène n’est pas aussi vivante qu’autre part. Heureusement que pas mal de gens se décarcassent pour organiser des shows ou monter des webzine, de petits label, etc. C’est en grande partie grâce à eux, aux personnes motivées qui bougent aux concerts et aux groupe eux-mêmes que la scène peut vivre. Alors Merci à eux!
Quelle a été la plus belle affiche pour Promethee?
La plus belle affiche qu’on a pour le moment c’est la première partie de la tournée Carnifex, Veil of Maya, Suffokate, avec Mycelia et Here Comes The Kraken le 17 juin prochain à Zurich.
Mais le concert qu’on a le plus apprécié c’était au tout début de cette année au Ned de Montreux, c’était vraiment fou.
Un des moments les plus marquants de votre vie de groupe?
Sans conteste le vernissage du EP, samedi 13 mars 2010. C’était l’aboutissement de tant d’efforts, la concrétisation de tout ce qu’on avait fait jusque la. Ca a été un moment très fort pour nous.
Quel CD tourne le plus dont votre stéréo en ce moment?
Le nouveau Veil of Maya (ID) tout fraichement sortit à une bonne cote, mais il y a aussi The New Reign de Born of Osiris et Animals as Leaders qui tournent chez nous en ce moment.
Pour finir quels sont les projets futurs (concerts, album,…) concernant votre groupe?
On va continuer à chercher autant de concerts que possible en suisse et, comme dit avant, partout ailleurs, peut-être même faire une tournée européenne si on en a l’occasion. Parallèlement on va profiter de cet été pour composer un maximum dans l’optique d’enregistrer un album en fin d’année.
http://www.myspace.com/prometheemusic
http://www.badmoodrecords.com
http://www.prometheemerch.bigcartel.com